parole - Ecrit2024-03-13T08:26:53+00:00Pierre-yves Freundurn:md5:fb40a11a7d9ade3d88f377801f3d6895Dotclear_urn:md5:31869de98cd4192915143d6d39ba5a392022-08-05T13:30:00+01:002022-08-05T12:45:12+01:00Pierre-Yves FreundEcrit <p><br />
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Le silence entre nous désormais entrecoupé de petits signes contrariant l'effacement définitif.
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<br /></p>état d'espriturn:md5:846f77eaeef5009a92479e3500ef58b32021-09-30T08:29:00+01:002021-10-02T15:29:39+01:00Pierre-Yves FreundEcrit <p><br />
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<em>vous avoir suivi en confiance, et me retrouver en cette conversation d’ombre, en une posture qui ne me sied pas, entre deux territoires, je tente un troisième pour échapper sans blesser, facile dérobade penseriez vous, pour autant que votre pensée me touche encore, vous, une certaine réalité, et ce mortier de narcissisme que je ne partage pas ; ce jour, je ne vous aime pas de m'avoir amené là.</em>
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<br /></p>fragile équilibreurn:md5:2b039168f623f438ad4c9e0b84a09df52021-06-29T13:56:00+01:002021-06-29T16:47:59+01:00Pierre-Yves FreundEcrit <p><br />
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Aller lentement, prendre le temps, de toutes manières il passe.<br />
Se rappeler les territoires en friches, brouillons de pensée à venir, <br />
le doute et l’incertitude toujours s’immiscent.
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Puis cela se délite, se perd.<br />
Être poussière, fragment, lit de plâtre mort, esquilles de mots détruits.<br />
Ce que les mains retiennent au creux de la paume, offrande d'empreintes,<br />
pétales de pavots, bleus perdus, écrins blancs déposés,<br />
hiatus dessiné au creux de l'empan.
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<br /></p>Alors rienurn:md5:90016bf1b70c155ecdecfa38e286061f2016-04-01T09:37:00+00:002019-02-17T12:25:39+00:00pierre-yves freundEcrit <p> </p>
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<img alt="" src="http://www.pyfreund.net/blog/images/Images II/zz274 blog.jpg" /><br />
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<p> </p>.urn:md5:a7b669178fdf49934ba1420b29e79d4f2016-01-03T12:22:00+00:002019-02-16T12:13:16+00:00pierre-yves freundEcrit <p> </p>
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Calme encore là, dans quelques heures tout va se mettre en chemin, et comme souvent attendre le dernier moment pour commencer, sachant que cela ne sera pas comme pensé, et qu'avec un peu d'ombre cultivée peu s'en apercevront, jusqu'au jour où tout sera mis en lumière. Cultiver l'ombre.<br />
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<p> </p>Perduurn:md5:6216631f89db681392d143f407304cc42014-09-01T10:37:00+00:002019-02-21T18:52:07+00:00pierre-yves freundEcrit <p> </p>
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D'abord, et c'était il y a longtemps, il a pris une boîte en fer, ou un carton à chaussures, c'est un peu flou, et sans importance, et au fil du temps, de son temps, il y a rangé des images, celles de sa vie, de ses amours, la première automobile, l'arrivée des Américains, la première communion. Quelquefois, il ouvre la boîte, regarde, c'est aussi cela la photographie, la mémoire, oh, bien sûr, la petite mémoire, celle qui ne regarde que lui, que chacun, un brin de souvenir, et qui s'estompe, un peu de nostalgie même, des images qui vieillissent, mal ou bien, qu' importe, une marque de temps que chaque manipulation, si douce soit-elle, blesse quand même un peu, la cassure sur ce visage, le coin plié, la tache de fixateur, et puis qui les regardera encore, après ... Après, histoire de temps, temps de souvenirs. Dans sa boîte, il avait de drôles d’images, des mots d’amour trouvés en des lettres jetées, penser perdues, des mots, toujours les mêmes, je pense à toi, je t’envoie une photographie de moi, tu la regarderas lorsque je te manquerai... Il ramassait dans les caniveaux, recollait les morceaux, écoutait les mots, regardait les images, s’effacent les images je te manque ? comment pouvaient-ils perdre ces mots d’amour ? L'autre boîte, il n'osait plus l'ouvrir. Savait trop ce qu'elle contenait, il avait peur de ces images aujourd'hui. Cela serrait au creux du ventre à la simple idée de l'approcher. Et pourtant, elle reste là, ne pas la jeter, surtout pas. C'étaient ses images, un côté peut-être obscur, un souvenir, des rêves d'avant, savait plus trop, de toutes manières, des images, il y en avait trop maintenant. Laisser celles-ci reposer, un jardin secret qui ne regardait personne, ils ne comprendraient pas. Ou pire. Plus tard un inconnu les regarderait, saurait, celui-là est déjà un ami. Ne redoutait que les voleurs de mémoire, les marchands, ceux-là ne savent rien voir. Et il y a encore une boîte, là-bas, discrète. Celle-là, il l'avait empruntée dans une galerie d'art, il y a longtemps. Oh, ce n'était rien, pas fait exprès, juste un hasard. Il y avait beaucoup de boites métalliques de petits gâteaux, au sol, des dizaines, toutes fermées, toutes avec une image de visage découpée dans un journal collée sur une face. Saura jamais ce qui lui a pris, il est ressorti avec la boîte sous le manteau, vite, personne n'a rien vu. Plus tard, il est retourné en ce lieu. Les boîtes étaient empilées en de hautes colonnes, équilibres précaires, impressionnants, il avait pleuré. Cela s'appelait Les Suisses Morts, c'étaient des boîtes mémoriaux anonymes, c'était qui déjà, oh, cette petite mémoire fout le camp, christian B, je crois, sais plus... De toutes façons, il n'avait jamais ouvert la boîte<br />
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<p> </p>Tentative de réparationurn:md5:083c2a8cfe09340d792d5d715d2c335a2014-05-02T17:29:00+00:002019-02-16T12:02:43+00:00pierre-yves freundEcrit <p> </p>
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<img alt="" src="http://www.pyfreund.net/blog/images/zz158.jpg" /><br />
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C'est mal réparé, c'est fait lentement un peu dans l'urgence, d'autant plus nécessaire que nous avions tout le temps d'apprendre à bien faire, mais nous regardions sans doute ailleurs, et le temps est venu, perdu ...<br />
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<p> </p>Elleurn:md5:da43c8dbe2260fc5a2b3621a57a707742014-03-30T11:09:00+00:002019-02-16T11:58:05+00:00pierre-yves freundEcrit <p> </p>
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' il donnait toujours rien tu sais, des fragments des bouts de mémoire, savait pas même si elle les ramassait et pourquoi non, rien, laisse. '<br />
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<p> </p>Elle ...urn:md5:08ac9feb46f2bdd0c3a5cc96e0d542fb2013-04-11T14:25:00+00:002019-02-16T09:19:34+00:00pierre-yves freundEcrit <p> </p>
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Elle avait dans les yeux toute une tristesse de qui sait demain comme hier, les mains tendues au vide et les visites à rien.<br />
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<p> </p>I would prefer not to _ Jean-Pierre Le Goffurn:md5:37bd388e8c456c3046f28b3babadbecd2012-03-04T11:36:00+00:002019-03-04T07:36:00+00:00pierre-yves freundEcrit <p> </p>
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<img alt="" src="http://www.pyfreund.net/blog/images/zz 073.jpg" /><br />
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_ N'être qu'une perle perdue, participant d'un tout qui se perd, importante. Jean-Pierre Le Goff parle de la banalise, a côtoyé Sophie Calle et d'autres, et choisit une route différente. Ensemble nous avons arpenté des chemins de forêts, enfilé des perles de rosée sur des fils de lune, cherché des étoiles au sol, des (c)rayons verts, des plumes de pies ... Auprès de lui j'aime les chemins discrets, la nécessité de l'éphémère, le poids de l'âme, l'exigence, la volonté d'aller au bout, ' tenir debout ', s'en fout qui regarde ou pas ... Jean-Pierre est parti le 26 février, et je vais lancer des pierres au ciel.<br />
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<img alt="" src="http://www.pyfreund.net/blog/images/zz 074(bande blanche).jpg" /> <img alt="" src="http://www.pyfreund.net/blog/images/pyf.0066.jpg" /><br />
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<p> </p>_urn:md5:fcccf4d7e5fa5d25d579040a230966b62011-09-14T15:00:00+00:002019-02-16T09:10:22+00:00pierre-yves freundEcrit <p> </p>
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<img alt="" src="http://www.pyfreund.net/blog/images/zz 047.jpg" /><br />
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Difficile de trouver sa place dans l'ombre, c'est feutré. Le son lui même ne rencontre pas d'écho, les repères se perdent, la lumière décline des jeux sans importance. Les mots sont venus trop tard pour certains, l'incertitude, puis le doute s'installe comme un poison lent, il faudrait que ... Trop tard.<br />
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