égarés

















''Beaucoup des gestes de Pierre-Yves Freund gravitent autour de la petitesse, du peu, de la trace, du témoignage qu'on en retient. Empreintes de délicatesse, ces pièces sont formées de la main.
Ici l'idée du geste porté est fondamentale. Le geste est celui de contenir le plâtre dans les paumes enserrant un pétale de pavot, couleur chair. A l'image du désert et de la lenteur géologique, il fossilise à sa façon le règne végétal, geste qu'il parsème parfois dans la nature comme ceux formés par le temps.''





Ce texte est une relecture d'une fiche établie lors d'une exposition. Tous les regards amis partagés se sont ensuite perdus, dilués. Poussière de silence.






Le silence quelquefois entrecoupé d'une sourde plainte désaccordée, lointaine. Dire ce temps donne sens à l'éloignement. Il ne s'est pas rien passé. C'est simplement ainsi. Croisée de chemins perdus, déception, tristesse, dommages. Adieu.















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