fragments d'esquilles (II)







Fragments d'Esquilles , demeure de Mireille Désidéri, Arras.











Fragments d'Esquilles à Arras fut un état des lieux du projet 'Esquilles'. L'espoir et l’inquiétude que cela soit bousculé. Attendre un regard, un mot qui mène l'idée là où elle n'est pas encore.
Un instant exister dans la tête de quelqu'un.

Présenter ces fragments d'Esquilles, mémoire de ce qui fut présenté au printemps à Salmaise, mais beaucoup à bougé, refaire à l'identique n'a pas sens.
A Salmaise, chaque valise ou boite était presque geste et forme finie, et les présences d'amies et d'amis aux gestes échos étaient posés, Léna Goanisson, Jean-Pierre Le Goff, Tuğba Yüksel ... Ce Presque demeure important.










A Arras, les gestes sont devenus plus complexes. Apparaissent quelques fragments qui existent par eux mêmes, nés d'histoires et d'échanges encore en construction. Ébauches. Séquelles peut-être. Importe l'épure, ce qui demeure dans la ravine quand le bruit s'est éloigné …











Temps presque entre deux, comme souvent, quelques gestes d'avant, la valise en attente de 'elle', celle de 'lui' ; puis d'autres comme points posés de gestes qui se dessinent 'doucement, pas vite'. Gestes en construction, ébauchés, comme pierres sur un chemin, à recueillir, scrupules qui dérangent l'instant. Ensuite serait-il mieux …

Demain réduire les histoires, définir un fil bleu plus précis qui souligne simplement la complexité des rencontres, raconte les éloignements et les presque retrouvailles sans rien, ni trop peu dire. Simplement confier un objet, de temps à autre.











A Arras s'est développée une ambiguïté de la proposition offerte. Valises et boites sont gestes et ne sont pas tout le geste, les ouvrir est invitation suggérée. Mais ouvrir tel contenant n'est pas simple quand l'intimité n'est pas présente.








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