Fut bien comme ça




Centre d'art téléphonique de Salmaise.






Une nuit, un instant imaginé exister. La phrase s'impose de rouge avec l'obscurité qui monte. Les mots se dédoublent dans les parois de verre, s'inversent et se multiplient.

Écrit au blanc de Meudon, deux phrases discrètes sur le verre, redites lentes.

Rien n'efface le peu qui reste.

Présence de proposition adroite peut-être désormais s'éloigner de ce rouge qui se refuse à la prise de vue, se révèle dans le reflet.
Au moins j'aurais essayé.
























Trois lieux, une chapelle, une école, où poser à nouveau des gestes relus, remodelés, penser l'espace. Au sol, Trois barres d'Empreintes de paumes enserrant chacune un pétale de pavot. Trois Latences au sol de pierre. Sept gestes Ex Voto empreints de mots confiés au creux du mur, que peu savent absents. Perdre.






















Et les mots de Jacques Moulin, longuement travaillés, pensés, offerts, dits. Écrit l'amitié de la rencontre, le chemin fait et celui qui nous reste à découvrir. D'eux ici dire peu, les conserver précieusement pour les faire vivre plus tard, ailleurs, autre support, si le temps le permet.

Avoir pris le chemin de pente vers Salmaise pour y poser des formes de gestes, des lignes de vie de petits bouts de vie.












Avec Jacques Moulin, les présences de Lucas Condamine, des Amis de Salmaise, de Fabien Velasquez, de Romain Billard, et de tant encore. Merci à toutes et à tous.






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