La Coulée, Espace d'art ' Chez Robert '
Tout ici parle noir.
Cette Coulée, ce noir, c'est bien plus que pensée, permanence non figée, un enfouissement latéralement observé, et qui permet de saisir ce qui fut perdu, mais perd-on ce que l'on sait être ?
Au plus s'en éloigne-t-on, c'est ainsi. Les Ombres noires blanches dessinent la lumière et soulignent les écarts de nos perceptions.
Tout cela était déjà là, dans la forme blanche unie, puis brisée, pour être enfouie, comme pour sceller une réunion dans une masse désormais sombre et muette.
L’espace est un lieu d’une matérialité équivoque, qui existe et n’existe pas. Tout se joue dans ce possible impossible. J’espérais l’ambiguïté d’un geste qui ramène le lieu à sa réalité, Jackie Windsor le faisant éclater d’une charge d’explosifs, une dérive sur un fragment de glace, le regarder se perdre dans un sarcophage de béton, être surpris…
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_ comme un souvenir _ _ rien n'efface le peu qui reste _ _ l'échappé _ _ noirT _ _ tomber la[s] _ _ accroc _ _ ensuite être _ _ limite inférieure de rien _ _ c'est ainsi _ _ entre-temps _ _ déserrance _ _ atelier refuge _ _ une proximité _ _ la coulée _ _ petites plaques _ _ vers le blanc _ _ le point du jour _ _ l'entre deux _ _ les vitrines du pavé dans la mare _ _ monastère des clarisses _ _ vol d'image _ _ perdre l'écrit _ _ crac _ _ les ça _ _ ça dépend d'elle _ _ terres d'encre _ _ on ne sait jamais _ _ dommage _ |
Dans un premier temps objets de plâtre blanc, soigneusement disposés, exposés.
Puis le noir survient, coulée de rage qui efface, engloutit. Le bloc dense se pose, se fige, vanité paradoxale.
Michel Delacroix
